
Planifier ses repas, c’est un peu comme faire le tri dans sa tête avant de commencer la semaine. Pendant longtemps, j’ai vécu ça comme une corvée. J’avais l’impression qu’il fallait tout prévoir au gramme près, avec des tableaux, des codes couleurs, et une organisation militaire. Autant dire que ça ne m’a jamais tenu plus de deux semaines… Aujourd’hui, je vois les choses autrement. Je planifie mes repas avec légèreté, sans me mettre de pression, et ça a tout changé. Je vous partage ici ma méthode toute simple, celle qui me permet d’anticiper mes repas tout en gardant de la flexibilité. Pas de stress, pas de calculs : juste une routine bienveillante qui m’accompagne semaine après semaine.
Pourquoi j’ai décidé de planifier mes repas
J’ai commencé à planifier mes repas par nécessité. Je me retrouvais souvent à improviser le soir, sans idée, sans motivation, et je finissais par commander ou grignoter n’importe quoi. En plus, je jetais régulièrement des produits oubliés au fond du frigo… Gaspillage, perte d’argent, fatigue mentale. Alors un jour, j’ai décidé de tester la planification alimentaire, à ma manière. Pas pour avoir un menu rigide, mais pour alléger ma charge mentale et mieux gérer mes courses. Rapidement, j’ai vu les bénéfices : moins de stress au quotidien, des repas variés, et surtout, une impression de reprendre le contrôle sans me priver. Planifier mes repas, c’est devenu un outil d’apaisement, pas une contrainte.
Une méthode simple et flexible
Je commence toujours par regarder mon planning de la semaine. Si je sais que certains soirs je rentre tard, je prévois des repas très simples ou des restes. Ensuite, je note rapidement quelques idées de plats pour chaque jour. Je ne fais pas un menu figé, mais plutôt une liste d’options. Par exemple : un curry de légumes, une quiche, une soupe maison, une salade composée, un plat de pâtes amélioré. Je varie les sources de protéines (animales, végétales), je pense aux légumes de saison, et je garde toujours deux repas « libres » pour les envies du moment ou les invitations surprises. Cette méthode me permet de garder une structure tout en restant spontanée. Et c’est là que je me sens bien : cadrée, mais jamais enfermée.
Ma liste de courses efficace
Une fois mes idées de repas posées, je passe à la liste de courses. Je classe les produits par rayons : frais, épicerie, surgelés, etc. Ça me fait gagner un temps fou au supermarché. Je vérifie ce que j’ai déjà dans mes placards, pour éviter les doublons. J’ai aussi une petite liste « de base » avec mes indispensables : œufs, légumes frais, légumineuses, riz complet, quelques boîtes de conserves, herbes, épices, etc. Grâce à cette organisation, je fais mes courses en une fois (ou presque), et j’ai toujours de quoi cuisiner sans me prendre la tête.
Ce que je cuisine en avance (ou pas)
Je ne fais pas de batch cooking intégral chaque semaine, mais j’aime bien préparer quelques éléments à l’avance. En général, je cuis mes légumineuses en grande quantité (lentilles, pois chiches, haricots rouges…), je coupe des légumes pour les salades ou les poêlées, et je prévois un plat « doudou » type gratin ou curry à réchauffer. Ces préparations me dépannent les soirs où je n’ai ni l’envie ni l’énergie de cuisiner. Je me laisse aussi des repas vides de contraintes : des tartines, une soupe toute simple ou des pâtes à l’ail, et c’est très bien comme ça. Planifier, ce n’est pas tout prévoir, c’est juste mettre en place un cadre rassurant pour se simplifier la vie.
Mon conseil pour s’y mettre sans pression
Si tu veux commencer à planifier tes repas, ne vise pas la perfection. Commence petit : imagine trois ou quatre repas dans ta semaine, fais une liste de courses en fonction, et garde des ingrédients simples et polyvalents. Ne t’impose pas de menus fixes, ni de repas différents tous les jours. On a le droit de manger deux fois la même chose, ou de changer d’avis. Ce qui compte, c’est que la planification te soutienne, pas qu’elle t’étouffe. Avec le temps, tu trouveras ta propre routine, celle qui s’adapte à ta vie, pas l’inverse. Et je te promets une chose : une fois qu’on y goûte, on ne revient plus en arrière.